Ma selle est-elle adaptée à mon cheval ?
Quels sont les éléments importants à prendre en compte dans le choix d’une selle ?
L’ostéopathe m’a dit qu’il y avait un soucis avec ma selle, pouvez-vous m’aider ?
Tout autant de questions auxquelles je répond quotidiennement aux cavaliers de plus en plus nombreux à se soucier du bien-être de leur cheval. Cette prise de conscience est vraiment importante et peut changer le quotidien de beaucoup de chevaux. Malheureusement, la grande majorité des chevaux sont encore mal sellés, et les conséquences peuvent aller loin : raideurs, douleurs, boiteries, asymétries et atrophies musculaires (parfois impressionnantes), défenses au sanglage et/ou monté, difficultés au travail etc.
Porter un cavalier n’est pas une chose anodine. Prenons l’exemple d’un cheval de 500kg et de son cavalier de 70kg. Le cavalier représente donc 14% du poids du cheval, ce qui reviendrait pour le cavalier à porter un sac à dos de 9,8 kg. Ce sac serait plus ou moins stable, accompagnerait plus ou moins bien les mouvements, et bien entendu serait porté à l’occasion de séances de sport. Demandons à un athlète de courir un 100m haie avec ce sac à dos bancal ! Il est fort probable qu’il nous demande de revoir pas mal de choses…! On comprend donc tout l’intérêt d’avoir un « élément de lien » entre les 2 protagonistes le plus stable et équilibré possible, et parfaitement adapté à la morphologie du « porteur ».
La selle représente vraisemblablement l’élément technique majeur de l’équipement d’équitation. D’un côté, elle doit assurer confort et liberté de mouvements au cheval, de l’autre, elle doit favoriser la bonne position du cavalier, assurer sa sécurité et son confort. Au delà des spécificités propres aux différentes disciplines, chaque selle se doit donc d’être parfaitement adaptée au cheval pour lui permettre d’évoluer sans gêne et d’accomplir les exercices et efforts qui lui sont demandés. Pour atteindre cet objectif, plusieurs éléments sont à prendre en compte, et il est nécessaire de bien comprendre les interactions entre un cheval et sa selle.
Pour cela, je vous propose de commencer par faire le point sur l’anatomie équine, puis nous nous intéresserons aux principaux éléments de la selle déterminant sa bonne adaptation à un cheval. Tout ceci est bien évidemment complètement indépendant des disciplines équestres et orientations de la selle, ces aspect là seront traités dans un prochain article. Je n’ai pas l’ambition d’être exhaustive sur le sujet, j’espère juste apporter des éléments de réponses et matière à réflexion pour ceux qui voudraient aller plus loin.
Anatomie du cheval et actions de la selle
Le squelette et le système tendineux
Pas moins de 205 os constituent le squelette du cheval, dont 54 sont dédiés à la colonne vertébrale. Le rachis (colonne vertébrale) est constitué de:
- 7 vertèbres cervicales,
- 18 vertèbres thoraciques,
- 6 vertèbres lombaires,
- 5 vertèbres sacrées
- 15 à 18 vertèbres coccidiennes (caudales).
Les apophyses vertébrales (excroissances sur le dessus des vertèbres) sont présentes tout le long du rachis mais sont particulièrement développées sur les premières vertèbres thoraciques pour former le garrot. Particulièrement délicates, ces épines dorsales ne doivent en aucun cas être contraintes ou amenées à se toucher (on parle alors d’un conflit supra-épineux, cause de très nombreuses dorsalgies chez le cheval). Les vertèbres thoraciques supportent également les côtes. Elles présentent ainsi une rigidité plus importante que les lombaires et acceptent donc plus facilement de supporter du poids.
L’ensemble du rachis est parcouru par le ligament nuchal (le long des vertèbres cervicales), qui s’aminci pour devenir le ligament supra-épineux, du garrot aux vertèbres sacrées. Son rôle est de permettre les mouvements verticaux de l’encolure et la fameuse « montée de dos » permettant au cheval de porter son cavalier sans se blesser. Au niveau anatomique, la « montée de dos » se traduit par une extension du ligament nuchal et supra-épineux, tirant ainsi les apophyses vertébrales vers l’avant, évitant donc, entre-autres, des conflits supra-épineux.
Le scapula (omoplate) est également présent juste en dessous du garrot. Il doit pouvoir se mouvoir librement d’avant en arrière, l’amplitude de mouvement pouvant être très importante chez certains chevaux.
Le système musculaire
Juste sous la peau, les muscles superficiels longs et puissants, sont responsables des grands mouvements. Les grands dorsaux et le trapèze thoracique, sur lesquels portent la selle, en font partie. Plus en profondeur, deux cordons musculaires (constitués des muscles épineux, longissimus et ilio-costal) assurent la transmission des forces de l’arrière main à l’avant main. Ensembles, ils forment l’essentiel de la musculature dorsale et sont directement en lien avec les muscles fessiers et cervicaux.
Le mauvais fonctionnement de ces muscles entraine donc invariablement des difficultés à réaliser certains mouvements comme l’engagement des postérieurs avec la mise sur la main et la montée du dos, le manque d’impulsion etc. Une selle inadaptée peut donc impacter fortement le fonctionnement de cette chaine musculaire dorsale, causant bien évidemment des troubles dorsaux, mais également par extension cervicaux et lombaire.
Le système nerveux et les viscères
La zone dorsale est le siège de nombreuses transmissions nerveuses et énergétiques. Outre le fait que le rachis héberge la moelle épinière, la corde spinale court tout le long de la colonne vertébrale depuis le cerveau jusqu’à l’extrémité du nerf sciatique en partie basse des postérieurs. Sous la selle, on retrouve le plexus solaire, l’une des principales convergences nerveuses régulant et transmettant les informations du corps entier. Sous la région lombaire se trouve également la majorité de la masse viscérale (côlon, caecum, intestin grêle, reins…).
Pour les adaptes de la Médecine Traditionnelle Chinoise et du Shiatsu, le méridien de la vessie, voie de circulation de l’énergie le plus long du corps et en lien avec un grand nombre d’organes, passe également dans la zone de positionnement de la selle (il commence au niveau de l’oeil, suit la colonne vertébrale, pour arriver aux paturons postérieurs). Il est également en lien avec le système hormonal et la régulation des émotions comme la peur et l’angoisse.
Une selle inadaptée et/ou trop longue peut donc avoir des conséquences directes sur le bon fonctionnement des systèmes nerveux et énergétiques (douleurs, blocages…), sur le système rénal et digestif (coliques…), et même émotionnel !
On comprend donc tout l’intérêt d’une selle bien positionnée, autant d’un point de vue anatomique pur que pour permettre une bonne évolution sous la selle.
Analyse des éléments constitutifs de la selle
Une selle avec ou sans arçon ?
L’arçon est littéralement le squelette de la selle. Il supporte l’ensemble des éléments (siège, quartiers, couteaux d’étrivières, matelassures, système de sanglage…), assurant l’intégrité de la selle. Son rôle est la juste répartition des pressions sur le dos du cheval, de façon équilibrée et harmonieuse. La rigidité de l’arçon permet donc d’éviter un point d’appui à l’emplacement des couteaux d’étrivières lorsque le cavalier prends appui sur ses étriers (position en équilibre, mais aussi trot enlevé), inévitable sur une une structure souple (type selles sans arçon).
Certains diront que le sans arçon permet à la selle de mieux suivre les mouvements du dos du cheval. Certes. Mais imaginez-vous faire du sport avec votre sac à dos de 10 kg, chargé de la sorte que tout le poids reporte sur deux points de quelques cm² juste sous vos omoplates. Je suis prête à parier que vous préfèrerez un sac à armature rigide répartissant le poids sur l’ensemble de votre dos, quitte à perdre un peu de souplesse… Voilà le rôle de l’arçon ! Répartir le poids du cavalier et les chocs sur l’ensemble de la surface porteuse. En plus, une multitude de variantes sont possibles en fonction de la matière choisie (bois, composite, résine…) et de la forme de l’arçon, qui présentera alors des souplesses différentes et en sera plus ou moins adapté aux différentes disciplines.
Bien entendu, les dimensions de l’arçon doivent également être adaptées au cheval (ouverture d’arcade et taille du siège), au cavalier (taille du siège et position du couteau d’étrivière), et à la/aux discipline(s) visée(s) (position du couteau d’étrivière, hauteur et forme du troussequin…).
Vous l’avez compris, sa bonne conception est donc indispensable et constitue la base de l’adaptation de la selle au cheval et à son cavalier. Équilibrage, symétrie, placement des couteaux d’étrivières etc. ne s’improvisent pas ! Ce travail hautement technique est celui des arçonniers.
L’ouverture d’arcade et le placement de la selle
L’arcade est la partie avant de l’arçon, l’arc prenant appui à l’arrière de chaque épaule (les « pattes d’arçon ») en passant par le pommeau. Son angle d’ouverture doit correspondre à la largeur du cheval en ce même point. Le bon placement de la selle est alors primordial pour que les pattes d’arçon reposent au bon endroit, soit environ deux largeurs de doigts en arrière du scapula.
- Si l’ouverture d’arcade est trop étroite, le cheval ne rentre pas dans la selle (littéralement !). Les pattes d’arçon reposent donc trop haut sur les trapèzes et l’avant de la selle semble perché sur le cheval plus qu’à sa place, bloquant les épaules.
- Si l’ouverture d’arcade est trop large, l’avant de la selle descend et vient en appui sur le garrot, verrouillant ce dernier.
- Si la selle est placée trop en avant, ce qui est TRÈS fréquent, les épaules et le garrot sont bloqués. Trop en arrière (ce qui est très rare), ce sont les lombaires qui vont en pâtir.
Pour certains chevaux avec un garrot très marqué, il sera en plus nécessaire de choisir une arcade dite « à nez coupé » ou « à pommeau tronqué ». Cette découpe particulière du sommet de l’arcade (qui forme le pommeau) permet de laisser plus de place au garrot qui ne doit en aucun cas toucher la selle. On prends généralement comme repère 3 à 4 largeurs de doigts sans cavalier pour 2 à 3 une fois le cavalier en selle.
Dans tous les cas de non adaptation de l’arcade ou de mauvais placement de la selle , l’équilibrage global est modifié avec pour conséquences des répercutions sur l’ensemble de la chaine dorsale et sur la position du cavalier.
L’équilibrage de la selle et le dégagement de la ligne de dos
Nous avons maintenant une selle bien positionnée et avec une arcade adaptée au cheval. Pourtant ce n’est pas encore gagné !
Le bon équilibrage de la selle est indispensable pour la bonne répartition des forces. Il est le résultat de la bonne conception des panneaux (appellation technique des « matelassures »). Ils ont deux rôles principaux : assurer un amorti entre le dos du cheval et l’arçon (une bonne selle se passe donc sans problème de tapis amortisseur) ; et équilibrer la position de la selle en fonction de la forme du dos du cheval, assurant ainsi la bonne répartition des forces et le bon placement du centre de gravité du cavalier.
Pour atteindre ces objectifs, la conception des panneaux doit être minutieuse. Ils doivent être suffisamment épais pour assurer leur rôle d’amortisseur, et parfaitement symétriques dans leur forme, leurs volumes, leur dureté et leur fixation à l’arçon. La répartition des volumes est fonction de la forme du dos du cheval et de celle de l’arçon, et doit aboutir au bon équilibrage de la selle : panneaux uniformément en contact avec le dos du cheval et siège équilibré (positionnement du centre de gravité du cavalier au centre du siège). Deux grandes familles de matériaux s’offrent alors comme choix au sellier : la laine et les mousses. Je n’évoquerais pas ici les systèmes à air qui présentent peu d’intérêt pour l’adaptation d’une selle (aucune modification possible).
Les panneaux en laine
Ils sont de conception traditionnelle (suivant l’époque ils peuvent être en crins, laine naturelle, laine synthétique…) . Leur principal avantage est une excellente capacité à l’absorption des chocs, mais ils présentent aussi beaucoup d’inconvénients.
Première difficulté dès la conception : la symétrie de remplissage des deux panneaux doit être irréprochable en terme de répartition des volumes et de tassement. Ensuite, la laine à la fâcheuse tendance à se compacter à l’usage, créant des irrégularités, des points durs, et perdant son excellent amorti. Les panneaux laine doivent donc être entretenus régulièrement pour conserver toutes leurs propriétés. En fonction de leur état, le sellier pourra choisir d’aérer la laine ou de la remplacer.
Vous l’aurez compris au vu de la technicité de conception, malgré ce que l’on entend souvent, ils ne sont pas modifiables si facilement ! Glisser un peu de laine par ici et en enlever un peu par là, ne constitue en aucun cas une modification de qualité, le résultat étant bien souvent de créer de nouvelles irrégularités.
Les panneaux en mousse
Leur origine est plus contemporaine. Pour remplir correctement leur rôle d’amorti, les mousses utilisées de doivent impérativement être de qualité. Certains fabricants disposent de blocs préfabriqués en tailles standard, mais dans le cadre d’une conception sur-mesure, différentes mousses (parfois de plusieurs types en fonction des besoins) sont superposées sur un support en feutre, pour aboutir à l’épaisseur voulue à l’endroit voulu.
Les avantages de ce type de panneaux sont nombreux : précision de conception car réel sculptage des mousses à la forme du dos du cheval, une excellente tenue dans le temps sans déformation ni tassement excessif, pas d’entretien particulier à réaliser, et modification relativement simple pour un sellier habitué à travailler ce type de matière.
Avoir des panneaux adaptés au cheval c’est bien, les fixer sur la selle avec justesse c’est mieux ! Les points de fixation des panneaux vont en effet conditionner d’une part la symétrie de l’appui de la selle sur le dos du cheval, et d’autre part la largeur de la gouttière qui permet de libérer la ligne de dos. L’écartement des panneaux doit donc être adapté à la morphologie du cheval de façon à reposer sur les muscles dorsaux sans toucher les vertèbres. Généralement, une largeur de 4 doigts (espace entre les panneaux à l’arrière de la selle) est suffisant, mais il est parfois nécessaire d’élargir un peu.
Le dégagement des épaules
La forme des panneaux doit également permettre aux épaules de rester libres de leurs mouvements. La partie antérieure des panneaux étant fixés aux avances des quartiers, ils suivent leur forme. On a donc globalement deux cas de figures :
Les selles à quartiers droits (type selles de dressage)
Si la selle est bien positionnée sur le cheval, les quartiers (et donc panneaux) restent généralement en arrière du scapula. Pour la grande majorité des chevaux, il n’y aura donc pas de nécessité d’adaptation particulière.
Les selles avec des quartiers avancés (type obstacle, mixte…)
Pour une minorité des chevaux, le scapula est noyé dans la masse musculaire et il n’y a généralement pas de problèmes. Pour tout les autres, qui ont une omoplate plus saillante, la forme du panneau doit permettre au scapula de réaliser toute son amplitude de mouvement sans avoir à forcer le passage sous l’avance du quartier de selle. En fonction de la forme de la selle et de l’anatomie du cheval, le sellier pourra opter pour des panneaux tronqués (très courts sur leur partie antérieure), ou pour un dégagement d’épaule. Ce dernier consiste à créer une zone moins épaisse sur les panneaux, au niveau de la zone d’action du scapula. Pour remplir son rôle, le dégagement d’épaule devra être placé et dimensionné précisément en fonction de l’anatomie du cheval (et chaque cheval est différent…).
L’axe de sanglage
Sur une selle bien équilibrée, les sanglons tombent naturellement à la perpendiculaire du sol. Observer l’axe des sanglons (sans sangle) peut donc être un indice pour le contrôle de l’équilibrage de la selle. Ainsi, le sanglage doit se faire dans le respect de cette perpendiculaire pour maintenir le bon positionnement de la selle et la bonne répartition des forces. Chez la majorité des chevaux, la sangle tombera alors naturellement au niveau du passage de sangle. Toutefois, les morphologies sont variées et certains chevaux ont un passage de sangle très court ou au contraire très long, qui nécessite l’utilisation d’une sangle avec une forme adaptée pour conserver cet axe de sanglage. Je ne vais pas entrer dans les détails ici, le choix d’une sangle adaptée fera l’objet d’un prochain article.
La taille du siège
Sujet délicat que la longueur du siège d’une selle. Il est en effet question ici de la cohérence entre un cheval et son cavalier !
La zone d’appui de la selle (donc la zone de contact des panneaux) ne devrait pas dépasser la 18ème vertèbre thoracique, sous peine de porter sur les lombaires et la zone des reins. Sur les chevaux au dos long, pas de problème ! En revanche, pour les chevaux avec un dos court (et ce critère morphologique n’est pas forcément en lien avec la taille au garrot), toutes les selles ne trouvent pas forcément leur place sans dépasser cette 18e vertèbre thoracique. On peut alors penser qu’il suffit de prendre une selle avec un siège plus petit, sauf qu’il ne faut pas oublier que la taille du siège doit aussi être adaptée à la corpulence du cavalier. Un siège trop court bloquera le bassin du cavalier (ce que votre ostéopathe ne manquera pas de vous faire remarquer), et par extension impactera tout le fonctionnement de la chaine dorsale du cheval… Mais alors, comment s’en sortir ?
Bien entendu, le premier élément serait de créer uniquement des couples cavalier / cheval harmonieux. Mais tout n’est pas toujours parfait. La taille du siège doit donc être choisie préférentiellement pour le cavalier. La sensibilité des chevaux à une selle portant trop en arrière varie beaucoup d’un individu à l’autre (je parle alors de petites inadéquations de quelques cm, pas plus) et les disciplines pratiquées ont aussi de l’importance. En randonnée par exemple, la plus part des selles portent loin en arrière pour permettre la mise en place de sacoches et cela ne pose généralement pas de problèmes. En revanche, une selle trop longue pour la pratique de l’obstacle entrainera des répercussions rapides (difficulté dans le geste, lombalgies et autres blocages).
Chaque cas est unique et mérite réflexion de la part du cavalier et des professionnels l’entourant pour trouver le meilleur compromis.
Conclusion
Vous l’aurez compris, le choix d’une selle ne doit pas se faire à la légère. Si certains chevaux ont un physique très standardisé, d’autres auront de grandes difficultés à trouver leur selle sans passer par une conception vraiment sur-mesure. Des adaptations sont souvent possibles mais elles restent limitées, permettant un meilleur ajustement d’une selle allant déjà « dans le sens » du cheval auquel elle est destinée.
Pour trouver LA selle de votre cheval, je ne peux que vous conseiller de vous faire accompagner par votre sellier, et de ne pas valider une selle sans l’avoir essayée à votre cheval. Écoutez-le, son comportement sous la selle et au sanglage, son amplitude, analyser les exercices qui lui sont faciles ou plus compliqués, faites le point régulièrement avec votre ostéopathe et/ou praticien shiatsu. Des contrôles réguliers de votre selle peuvent aussi être intéressants, notamment suite à des changements de morphologie (croissance, reprise ou baisse du travail, changement de discipline, perte ou reprise d’état…).
Enfin, pensez aussi que la selle a un rôle primordial dans la position du cavalier, bien au-delà du simple confort : justesse de la position et de l’équilibre, fixité de la jambe, tenue du dos… Autant d’éléments impactant à leur tour les attitudes du cheval.
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Pour découvrir mon travail –> La selle : fabrication sur-mesure et saddle-fitting
Références
http://www.hippologie.fr/anatomie-du-cheval
Dr I. BURGAUD ; N. GENOUX, 2019. IFCE. Dos du cheval : comprendre son fonctionnement pour mieux l’entraîner. Edition Equipedia, 30/12/20. www.equipedia.ifce.fr
A. LANGEN – Le méridien de la vessie : https://www.kinesiologie-marseille.com/meridien-de-la-vessie/
L. SOUQUET. EQUIESSENTIEL – Tout savoir sur le dos du cheval : https://osteopathechevauxchiens.com/dos-cheval-dorsalgie-lombalgie-osteo-osteopathie-haute-savoie-74-rhone-alpes-geneve/
TARTAUD Cécile, Ostéopathe équin ; TARTAUD Yves, Maître Artisan Sellier ; Lydia ROMEFORT, Artisan Sellier. Cours d’hippologie et d’adaptation du matériel dans le cadre de la Formation au métier de Sellier-harnacheur.
Planches et illustrations
Sauf mention contraire, Céline Gombert – Atelier Alhéna
(1) Horses, Dogs, Birds, Cattle: Accidents and Ailments (Slough, England: Elliman, Sons & Co., 1902) 19 – https://etc.usf.edu/clipart/
(2) Vaughn, I. Strangeway’s Veterinary Anatomy (Toronto, CAN J. A. Carveth & Co., Ltd., 1904) – https://etc.usf.edu/clipart/
(3) Virtues Household Physician (Virtue and Company Ltd., 1920) » Internal Organs Of Horse »
(4) Haras Nationaux
Colorisation des planches : Céline Gombert – Atelier Alhéna
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