Un bridon adapté : importance du frontal et de la têtière

Et si on faisait le point sur les éléments essentiels ?! Comment s’assurer que la têtière / le frontal de votre cheval est à la bonne taille et adapté à sa morphologie ? C’est ce que je vous propose de passer en revue dans cet article !
bidon cousu rond

Un bridon adapté : importance du frontal et de la têtière

On trouve actuellement sur le marché une multitude de formes de têtières et frontaux, allant du plus simple au plus compliqué, et rivalisant d’ingéniosité pour améliorer le confort de votre cheval. Sauf que… ça ne fonctionne pas toujours ! Et vous êtes nombreux à m’interroger à ce sujet.

Et si on faisait le point sur les éléments essentiels ?! Comment s’assurer que la têtière / le frontal de votre cheval est à la bonne taille et adapté à sa morphologie ? C’est ce que je vous propose de passer en revue dans cet article !

Loin de moi l’idée de faire un écrit exhaustif, mon but est ici de vous donner des éléments pour comprendre quels sont les points importants dans le choix et l’adaptation du matériel à votre cheval.

Pour cela, nous commencerons par détailler les rôles et effets des têtières et frontaux, puis nous feront le point sur l’anatomie équine, pour finir par le choix, la vérification et l’ajustement du matériel.

Vous êtes prêts ?! C’est parti !!

Localisation du frontal et de la têtière sur un bridon
Localisation du frontal et de la têtière

Rôles et mécaniques d’action des éléments de briderie

Que vous utilisiez une bride, un filet simple, ou une ennasure de type side-pull, hackamore ou autre, la têtière (= dessus de tête) et le frontal (ou passants d’oreilles sur certains filets western) sont toujours présents. Ce sont ces deux éléments de votre briderie qui nous intéressent ici.

Le rôle de la têtière est évident. Elle permet au bridon de reposer sur la tête du cheval et sert de support aux autres éléments, dont les montants de mors pour les embouchures, et de muserolle pour les ennasures. Ce que l’on oublie parfois, c’est que chaque action sur les rênes induit également une action sur les montants (traction et principalement pivot, avec un effet plus ou moins marqué suivant le type d’embouchure / ennasure). Cette action est donc directement répercutée sur le dessus de tête et la nuque du cheval. Au travail, la têtière a donc généralement tendance à venir se rapprocher des oreilles (effet pivot) et à peser plus fortement sur la nuque, pour reprendre sa place en l’absence d’actions de main.

Impacts d'une action de mains sur la têtière
Impacts d’une action de mains sur le dessus de tête

Le frontal, quant à lui, évite seulement à la têtière de glisser trop en arrière vers l’encolure, en venant se plaquer contre le front. Toutefois, vu que les actions de mains entraînent plutôt une bascule du dessus de tête vers l’avant, le frontal n’apparait pas comme un élément essentiel au maintien de la briderie. Bien qu’il ait un rôle de stabilisation, il est donc tout à fait possible de s’en passer. Mais ce n’est pas pour autant que le frontal n’est pas digne d’intérêt. Au contraire, c’est lui qui va bien souvent faire la différence entre un bridon ajusté et la présence de points de pression inconfortables 

Rôle du frontal dans la stabilisation du bridon
Rôle du frontal dans la stabilisation du bridon

Pour mieux comprendre ces effets de la briderie sur le cheval, nous allons maintenant nous intéresser à l’anatomie équine.


Hippologie et éléments d’anatomie équine

L’hippologie est une science apparue dès le XVe siècle av. J.C.. Elle se présente comme l’étude du cheval dans sa globalité, des spécialités étant apparues au fil des siècles. Actuellement, elle s’articule autour de 7 grands axes : la morphologie, l’anatomie, les sens, les allures, les robes, les soins, et les utilisations.

Nous nous intéresserons ici à l’anatomie, qui vise à connaître et comprendre le fonctionnement des différentes parties du cheval les unes par rapport aux autres, pour former une unité fonctionnelle. Vaste sujet !

Pour simplifier les choses, nous allons donc faire un zoom sur la partie du corps qui nous intéresse ici : la tête, et même plus précisément la région de la nuque et des oreilles.

Le squelette

Pas moins de 205 os constituent le squelette du cheval, dont 34 os dédiés à la boîte crânienne, et 54 à la colonne vertébrale. En lien direct avec notre « zone d’étude », nous retrouvons principalement :

  • l’ensemble « crâne »,
  • l’occiput (lien entre le crâne et la 1ère vertèbre cervicale),
  • les 7 vertèbres cervicales.

Un petit coup d’œil à la planche anatomique nous montre que la têtière repose donc au niveau de l’occiput, juste en avant de la 1ère vertèbre cervicale. La forme de cette dernière, propre à chaque individu (la 1ère vertèbre cervicale crée une proéminence plus ou moins marquée), va donc influer sur la possibilité de recul de la têtière.

Sur un cheval avec une 1ère vertèbre fortement marquée, la têtière sera donc naturellement bloquée au niveau l’occiput. A contrario, sur un cheval où la vertèbre se fait plus discrète, la têtière sera libre de reculer et de dégager la région occipitale. Cette particularité anatomique doit donc être prise en compte dans le choix de la forme de la têtière.

Squelette du cheval (1)
Squelette du cheval (1)

Les muscles

Le cheval dispose, dans son ensemble, de 469 muscles. Parmi eux, une douzaine est dédiée uniquement à la zone auriculaire, et donc aux mouvements des oreilles. Vous vous en doutez, ils se trouvent justement dans la zone d’impact de la têtière et du frontal.

La planche suivante (vue de dessus) montre l’emplacement des muscles superficiels de la région occipitale. Remarquez bien la zone d’implantation des muscles auriculaires, bien en arrière des oreilles en elles-mêmes. Sur la vue latérale, on constate que des muscles auriculaires et scutulaires se trouvent également sur la zone de passage du frontal.

D’autre part, la têtière porte normalement sur le ligament cervical. Ce ligament, particulièrement puissant, court tout le long de l’encolure avant de se rattacher, au niveau du garrot, au ligament supra-épineux (qui lui suit toute l’arrête dorsale). La taille imposante de ce ligament fait qu’il supporte bien le portage de la têtière (C. Tartaud, ostéopathe équin). Cependant, certains dessus de tête visant à le libérer, reportent alors les pressions sur les muscles brachio-céphaliques, qui sont beaucoup plus sensibles et fortement innervés.

Muscles superficiels de la tête du cheval - vue de dessus (3) ; colorisation pour la mise en évidence des muscles auriculaires (zone têtière)
Muscles superficiels de la tête – vue de dessus (3) ; colorisation pour la mise en évidence des muscles auriculaires
Muscles superficiels de la nuque – vue latérale (2) – colorisation pour mise en évidence des principaux muscles auriculaires (zone de la têtière et du frontal)
Muscles superficiels de la nuque – vue latérale (2) – colorisation pour mise en évidence des principaux muscles auriculaires
Planche anatomique des muscles superficiels de la tête - vue dorsale (2); colorisation pour la mise en évidence des muscles brachio-céphaliques (zone de la têtière)
Planche anatomique des muscles superficiels de la tête – vue dorsale (2); colorisation pour la mise en évidence des muscles brachio-céphaliques

Les systèmes nerveux et vasculaires

Comme on peut le constater sur ces représentations du système nerveux du cheval, la zone auriculaire est fortement innervée. Ce « nœud » nerveux, le bulbe rachidien, rayonne sur toute la face du cheval, et notamment vers le bout de nez et l’articulation temporo-mandibulaire. Cette dernière, rattachant la mâchoire inférieure, a un rôle majeur dans la mastication, et donc la décontraction de la bouche. Mais ce n’est pas tout ! Le bulbe rachidien rayonne également vers l’ensemble du corps, jusqu’aux extrémités des membres !

Nerfs faciaux du cheval (3)
Nerfs faciaux du cheval (3)
Système nerveux du cheval (3)
Système nerveux du cheval (3)

Si l’on observe les planches du système artériel et veineux, on remarque également que la zone auriculaire est fortement vascularisée. On y retrouve notamment les extrémités ou passage de ramifications directes de l’artère carotide, carotide externe, et veine jugulaire.

Système artériel de la face du cheval (3)
Système artériel de la face du cheval (3)
Système veineux de la face du cheval (3)
Système veineux de la face du cheval (3)

La pratique de l’ostéopathie sur le terrain (C. Tartaud, ostéopathe équin) montre ainsi que des pressions répétées sur la zone auriculaire et/ou brachio-céphalique provoquent un inconfort, mais peuvent également induire des douleurs et raideurs chroniques de la nuque, se répercutant notamment sur la ligne dorsale. Les « symptômes » observés vont du cheval qui secoue la tête, refuse de prendre le mors, à des difficultés à engager / se placer etc. De proche en proche, des problèmes locomoteurs (blocages dorsaux, boiteries…) peuvent même être constatés.

Aux vues de ces éléments, il apparaît donc que la présence de points de pression répétés et/ou prolongés dans la zone auriculaire peut avoir un impact sur les influx nerveux, circulatoires et le système musculaire, et avec des répercutions sur l’ensemble du corps du cheval. Et cette zone sensible se trouve justement au niveau du passage de têtière et de frontal… J’espère que cela vous a convaincu, ou conforté, sur l’importance de l’adéquation, du bon positionnement et du bon ajustement de votre matériel à la morphologie de votre cheval. Vous allez me dire (je vous entends d’ici !), « c’est bien beau tout ça, mais on fait comment alors ??? ». Pas de panique ! Il n’est pas si compliqué d’avoir un matériel qui respecte la morphologie de son cheval !  


Ergonomie et bon ajustement de la têtière et du frontal

Faisons un petit résumé des points importants :

  • la zone auriculaire est particulièrement sensible et ne dois pas être contrainte ;
  • la têtière doit reposer principalement sur le ligament cervical et non sur les muscles nucaux (sauf cas pathologiques bien particuliers, et sous l’avis de votre ostéopathe) ;
  • la têtière doit pouvoir reculer librement en arrière de la zone auriculaire ;
  • le frontal ne doit ni comprimer le front, ni forcer une position « en avant » de la têtière.

Un frontal à la bonne taille pour une têtière confortable

De façon pratique et concrète, la têtière doit pouvoir reculer jusqu’à 2 largeurs de doigts derrière chaque oreille. Pour le vérifier, placez-vous à côté de la tête de votre cheval, placez une main derrière chaque oreille et faites reculer la têtière. Vous devez pouvoir placer, simultanément des deux côtés, 2 doigts entre la base des oreilles (bosse cartilagineuse mobile) et la têtière. Cette petite manipulation vous permet de vérifier la taille de votre frontal.  

Si vous ne parvenez pas à faire reculer la têtière, enlevez le frontal et renouvelez la manipulation.

Si vous réussissez maintenant à faire glisser la têtière à sa bonne place, c’est que votre frontal est trop petit ! Ne soyez pas surpris, malheureusement il manque bien souvent plusieurs centimètres pour que le cheval soit en confort…

En revanche, cela signifie également que l’ajustement de votre bridon (hors frontal) et la morphologie de votre cheval permettent à la têtière de se placer librement, sans tension et point de pression particulier. Une têtière toute simple, droite et sans doublure, et donc parfaitement adaptée sous réserve que le frontal soit à la bonne taille.

Vérification de la taille du frontal
Vérification de la taille du frontal

Utilité des têtières anatomiques (ou ergonomiques)

Si même sans frontal vous éprouvez des difficultés à faire glisser la têtière à 2 doigts en arrière des oreilles, il se peut que votre cheval ait une 1ère vertèbre cervicale proéminente. En passant les mains à plat sur l’encolure, des oreilles vers l’arrière, vous devez alors sentir un renflement bien marqué.

Ce n’est pas le cas ? Une autre possibilité est que votre bridon soit ajusté de façon plus serrée que « la moyenne ». C’est souvent le cas dans certaines disciplines où l’on recherche un contact très constant (dressage notamment) ou pour des raisons de sécurité (je pense principalement à l’attelage).

Dans ces deux cas (morphologie de votre cheval et/ou ajustement du bridon), il est judicieux de choisir une têtière dite « anatomique ». Mais attention ! Qui dit anatomique ou ergonomique, dit apport de spécificités et formes particulières, et plus on complexifie, plus il est ESSENTIEL que la forme soit parfaitement en accord avec la morphologie de votre cheval ! N’importe quelle têtière anatomique ne conviendra donc pas forcément à votre cheval.

Rappelez-vous notre point essentiel :  ne pas contraindre la zone auriculaire.

C’est le but recherché avec l’utilisation d’une telle têtière. Pour ce faire, le seul élément essentiel est la présence de découpes au niveau des oreilles (pour bien dégager la zone en question). Ces découpes doivent également être placées judicieusement par rapport à la morphologie de votre cheval. En effet, si les elles sont un peu décalées par rapport à l’emplacement des oreilles, non seulement elles ne servent plus à rien, mais cela risque en plus de créer des points durs supplémentaires (« angles » des découpes), et la têtière n’a plus rien d’ergonomique…

Petit tour d’horizon de quelques formes de têtières

La têtière simple :

C’est la forme traditionnelle, celle que l’on croise le plus couramment. Elle est constituée d’une simple bande de cuir droit sur laquelle vient coulisser les passes du frontal. C’est aussi celle qui est la plus adaptée dans la majorité des cas. Quand tout va bien, pourquoi se compliquer ?! Elle doit être associée à un frontal suffisamment grand pour lui permettre de reculer et de ne pas comprimer la zone auriculaire. Pour apporter un confort supplémentaire, mais loin d’être indispensable, il est possible de la doubler avec une peausserie, le côté esthétique étant aussi plutôt sympathique. Dans ce cas, on fera en sorte que le montant de muserolle passe sur la têtière et non dessous comme c’est généralement le cas. La doublure du frontal est quant à elle purement esthétique, vu qu’il n’est pas en tension.

Têtière traditionnelle
Têtière traditionnelle
Têtière traditionnelle doublée, avec passage du montant de muserolle sur le dessus
Têtière traditionnelle doublée, avec passage du montant de muserolle sur le dessus

La têtière anatomique :

C’est une têtière simple, doublée ou non, avec une découpe permettant de dégager la zone auriculaire. Elle peut également être rembourrée, mais ce n’est généralement pas indispensable. Elle est principalement destinée aux chevaux chez qui la têtière ne peut pas reculer librement (1ère vertèbre cervicale saillante ou bride plus ajustée), mais peut convenir à tous. La découpe d’oreilles peut être plus ou moins accentuée en fonction de la morphologie du cheval, des possibilités de mouvements de la têtière, et de sa largeur, mais doit toujours être bien placée par rapport à l’anatomie du cheval. On peut donc dire « à chaque cheval sa têtière ! ».

Le frontal peut être légèrement plus ajusté grâce à la découpe d’oreilles, mais la zone auriculaire doit toujours bénéficier de ses 2 doigts de marge. Si le frontal est trop court, on perd à nouveau tout bénéfice…

Têtière anatomique avec découpe d’oreilles (légère), doublée et rembourrée, avec montants de muserolle intégrés
Têtière anatomique avec découpe d’oreilles (légère), doublée et rembourrée, avec montants de muserolle intégrés

Les têtières déportées :

Comme leur nom l’indique, les têtières déportées se retrouvent… déportées, plus ou moins largement sur l’arrière de la nuque. Alors oui, la zone auriculaire est bien dégagée et la têtière porte toujours sur le ligament cervical, MAIS au niveau des premières vertèbres au lieu de la zone occipitale. On reporte donc une grande partie des pressions dues aux actions de mains d’une zone osseuse stable (l’occiput), à une zone articulaire que l’on souhaite décontractée et mobile. Ces têtières ne présentent donc pas, à mon sens, un intérêt particulier ni un gain de confort. Je conseille donc de les réserver à des cas pathologiques bien particuliers et sur avis d’un ostéopathe, notamment pour les modèles où le déport est le plus accentué.

Exemples de têtières déportées (source internet)
Exemples de têtières déportées (source internet)
Têtière avec suppression d'appui central (source : internet)
Têtière avec suppression d’appui central (source : internet)

Les têtières avec suppression d’appui central :

Ces têtières présentent la particularité d’être fortement rembourrées sur les côtés (parfois même sur des coussins), de façon à ce que le point culminant du dessus de tête ne soit plus en appui. Le portage de la têtière, normalement assuré par le ligament cervical, est alors déporté sur les muscles brachio-céphaliques. Comme nous l’avons vu précédemment, ils sont beaucoup plus sensibles et innervés, et bien moins propices à encaisser les tensions des actions de main en vue d’une décontraction de la nuque. Encore une fois, je conseille fortement à réserver ces modèles à des cas pathologiques particuliers et sur avis d’un ostéopathe.


Conclusion

Vous l’aurez compris, le matériel que nous utilisons n’est pas sans impact sur nos chevaux. Il est donc primordial de bien choisir son équipement, et de s’assurer de sa bonne adaptation à la morphologie du cheval auquel il est destiné. Partant de ce constat, et du caractère unique de l’anatomie de chaque cheval, il peut s’avérer compliqué de trouver du matériel de taille standardisée en « prêt-à-porter » qui soit bien ajusté. N’hésitez donc pas à vous adresser à un sellier, qui saura vous conseiller et modifier ou concevoir votre équipement pour qu’il soit adapté au mieux à la morphologie de votre cheval. Vous pourriez être surpris de tout le bénéfice apporté par la suppression de points de pression sur la zone auriculaire ! Et quoi qu’il en soit, observez les réactions de votre cheval. Par son langage corporel, même subtil, il vous indiquera où vont ses préférences et son confort.  


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Pour découvrir mon travail –> Bridons, brides, ennasures sur-mesure

Références :

RICHARD François, 2007. Anatomie de la tête du cheval, Myologie – ostéologie. Thèse pour le diplôme d’Etat de Docteur Vétérinaire. Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes. http://anatomie-cheval.11vm-serv.net/

TARTAUD Cécile, Ostéopathe équin ; TARTAUD Yves, Maître Artisan Sellier. Cours d’hippologie et d’adaptation du matériel dans le cadre de la Formation au métier de Sellier-harnacheur.

Photos et illustrations :

sauf mention contraire, Céline Gombert – Atelier Alhéna 

(1) : Horses, Dogs, Birds, Cattle: Accidents and Ailments (Slough, England: Elliman, Sons & Co., 1902) 19 ; https://etc.usf.edu/clipart/ 

(2) : RICHARD François, 2007. http://anatomie-cheval.11vm-serv.net/

(3) : Vaughn, I. Strangeway’s Veterinary Anatomy (Toronto, CAN J. A. Carveth & Co., Ltd., 1904) ; https://etc.usf.edu/clipart/

Colorisation des planches : Céline Gombert – Atelier Alhéna

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